Séisme au Maroc : “Le problème c’est…”, Dominique Strauss-Kahn sur place et sans filtre sur la situation – Closer

Author: Closermag.fr

Le séisme au Maroc du 9 septembre dernier été une tragédie inqualifiable. Selon le dernier bilan, on dénombre au moins 2900 morts et 5500 blessés. Un bilan qui ne cesse de s’alourdir malheureusement. Nombreux sont les personnages français qui ont tenu à aider directement les victimes de cette tragédie. Outre Jamel Debbouze, Dominique Strauss-Kahn est également sur place pour aider via l’association. Notons que Dominique Strauss-Kahn vit au Maroc après s’être retiré de la vie politique. Il préside une association de lutte contre les violences infantiles.

Ce mercredi 13 septembre, Dominique Strauss-Kahn a accordé une interview sur place à BFMTV où il parle du manque de coordination. “Cette association se mobilise. Est-ce qu’aujourd’hui, sur place, vous arrivez à coordonner, à organiser le plus rapidement possible, le plus simplement possible, l’acheminement des secours vers ces villages qui sont parfois très isolés ?“, avait demandé Olivier Truchot. C’est ainsi que l’économiste et homme politique a pointé du doigt un problème au niveau de la coordination.

Séisme au Maroc: “La communauté française s’est comportée de façon extrêmement remarquable et a été très mobilisée”, assure Dominique Strauss-Kahn (ancien président du FMI et président de l’association marocaine “Mekkil”) pic.twitter.com/zHGBW7cGzR

— BFMTV (@BFMTV) September 13, 2023

Dominique Strauss-Kahn : “la communauté française est remarquable”

Face à la question du journaliste, Dominique Strauss-Kahn a répondu directement : “Non, le problème, c’est justement la coordination. La communauté française au Maroc s’est comportée de façon extrêmement remarquable, très mobilisée“. “Mais après, toute initiative individuelle mise bout à bout, ça crée un peu de cafouillage. Donc il faut que les autorités régulent un peu tout ça“, ajoute-t-il.

Dans son explication, Dominique Strauss-Kahn souligne la difficulté à atteindre certaines zones pourtant ravagées par le séisme. Il dénonce notamment les différents problèmes au niveau des routes et les actions de certaines personnes qui “ne correspondent pas obligatoirement aux besoins“. “En réalité, il faut une coordination et il faut être près des besoins de la population. On ne peut pas les inventer nous-même. Aller sur place, leur demander ce dont ils ont besoin et les fournir“, affirme-t-il à BFMTV.