Johnny Hallyday : “Il aurait fallu…”, son avocat en dit plus sur l’origine de la guerre d’héritage de son clan – Closer

Author: Closermag.fr

EN BREF

• Il a été l’avocat de Johnny Hallyday durant de longues années

• Jacques Verrechia se confie sur sa relation avec le Taulier dans un livre

• Et il évoque aussi la guerre sur l’héritage de son ancien client

Il a décidé de dévoiler un livre, baptisé Avocat du Patron, publié chez Mareuil Éditions le 3 juin prochain. Jacques Verrechia a été l’avocat de Johnny Hallyday de 1982 à 2007. Pour nos confrères de Gala, l’homme de loi accepté de revenir sur les dessous de sa collaboration avec le Taulier mais aussi de l’origine de la guerre d’héritage qui a touché la famille Hallyday. En effet, après la mort du chanteur, sa dernière épouse, Laeticia Hallyday est entrée en conflit avec les deux aînés de son défunt mari, David Hallyday et Laura Smet.

S’il précise ne pas avoir “participé aux premières procédures. Des initiatives malheureuses ont été prises”, confie l’avocat. “Le rôle d’un avocat est de conseiller, mais il arrive que certains ne soient pas bien inspirés. Il aurait fallu calmer le jeu tout de suite, être dans la conciliation plutôt que dans l’offensive. Ce que j’ai plaidé, quand j’ai rejoint les débats”.

L’avocat de Johnny Hallyday se confie sur l’entourage du Taulier

Lors de cette interview, l’ancien avocat de Johnny Hallyday peint le portrait d’un chanteur plus complexe qu’il n’y paraît. Et hors de question pour lui de le qualifier d’ami. La raison ? “Tant de monde s’est dit l’ami de Johnny… Le mot est galvaudé.”, regrette-t-il.

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“Johnny lui-même entretenait la confusion de ceux qui l’entouraient, alors qu’en vérité, des vrais amis, il n’en comptait pas plus d’une dizaine. J’ai vu tellement des gens se faire écarter, du jour au lendemain, sans explication, que j’ai préféré rester un compagnon, un complice”.

“On l’a pris pour un imbécile”

Souhaitant le décrire comme il l’a connu, Jacques Verrechia pousse un coup de gueule : “On l’a pris pour un imbécile, on l’a surnommé ‘Jojo’ avec familiarité. Mais à ses débuts, il était surtout timide. Avec les années, il a pris de l’assurance”, dévoile-t-il faisant appel à ses souvenirs.

“C’est bien lui qui menait les entretiens avec les journalistes. Il n’a cessé de me bluffer. En ma qualité d’avocat, je lui disais parfois des vérités que les autres lui cachaient. Il pouvait bouder pendant quinze jours ou un mois. Mais il revenait. Il y avait entre nous une confiance absolue”.