Author: Closermag.fr
Depuis qu’elle est décédée, le 11 juin dernier, des suites d’un
très long cancer, la vie de
Françoise Hardy est passée au crible. On parle beaucoup de la
muse qu’elle a pu être pour certains artistes ; et de Bob Dylan,
Mick Jager, ou encore David Bowie, qui l’ont aimé d’une passion
folle mais non-réciproque. L’interprète de Tous les garçons et
les filles était en effet éperdument amoureuse de Jacques
Dutronc et se définissait comme « la femme d’un seul homme », bien
que ce dernier ne soit définitivement pas celui d’elle
uniquement.
Mais a-t-il été le seul, lors de ces longues années d’union, à
mettre un léger coup de canif dans le contrat ? Il ne semble pas.
Malheureuse avec son mari infidèle (duquel elle n’a jamais
divorcé), elle s’est accordée, elle aussi, à un moment de sa vie,
d’aller voir ailleurs.
La condition amoureuse est parfois difficile, et celle de
l’artiste française adulée partout en a été témoin. Elle aimait
éperdument Jacques Dutronc. Malheureusement, son mari ne lui
rendait pas bien. Dépendant à l’alcool, volage, il manquait
cruellement d’attentions envers elle. Si bien qu’un beau jour, elle
s’est éloignée. « J’avais fini par me détacher de lui
grâce à une rencontre », confiait-elle à Paris
Match en 2021.
La dynamique de la relation s’est alors inversée. Si
Françoise Hardy avait terriblement souffert des écarts et de la
distance que celui qu’elle aimait tant mettait entre eux, il a
semblé qu’un jour, lassée, elle devienne indifférente. Le rockeur a
alors à son tour ressenti la douleur du rejet. « Lorsque
je me suis éloignée, j’ai vu le mal que je lui faisais. Je lui
disais, sans y croire du tout, tu sais, un jour, tout cela ne me
fera ni chaud ni froid. Et c’est exactement ce qui s’est
passé. Un beau jour, c’était fini. Et, là, il
en a bavé », confiait l’artiste au magazine
Elle.
Cette relation était-elle une relation toxique ? En tout
cas, parfois, aimer ne semble pas suffire. Malgré tous les
sentiments forts qu’ils ressentaient l’un pour l’autre, les deux
artistes n’ont visiblement pas su se combler.
À la fin de sa vie,
Françoise Hardy confiait à Madame Figaro qu’elle
s’était sentie très seule, mais qu’elle avait aussi fini par
apprécier par-dessus tout cette solitude. La solitude est une
compagne qui n’abandonne pas.
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