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Tyrese Haspil : “Si je le tue, je n’ai pas à…”, les mots glaçants du jeune homme sur le meurtre de son patron – Closer

Author: Closermag.fr

Selon les déclarations de Haspil, tout a commencé lorsque Fahim
Saleh a fait un commentaire anodin sur sa tenue, laissant
entendre qu’il prenait très au sérieux les mesures de protection
contre la COVID-19
. Ce commentaire a déclenché une
réaction violente chez Haspil, qui a ensuite attaqué son patron
avec un taser, explique Paris Match. “Il
est sorti de l’ascenseur alors je lui ai mis un coup de taser dans
le dos. Je me souviens l’avoir tasé dans le dos
“, a-t-il
confié à son avocat.

Les autorités ont retrouvé une scie électrique dans
l’appartement de Saleh, situé dans le Lower East Side de Manhattan,
acheté pour environ 2 millions d’euros. Saleh, entrepreneur
d’origine bangladaise, était connu pour avoir lancé
Gokada
, une application de partage de deux-roues et de
livraison à domicile au
Nigeria
.

“Si je le tue, je n’ai pas à le rembourser”

Les avocats de Tyrese Haspil ont argumenté que leur client
traversait une période d’extrême détresse émotionnelle.
Haspil a justifié ses actes par la pression financière
qu’il ressentait de la part de sa petite amie française,
Marine
, à qui il se sentait obligé d’offrir des cadeaux
luxueux pour maintenir l’illusion d’une richesse. “Si
je le tue, je n’ai pas à le rembourser
“, a-t-il
expliqué au tribunal. “Et si ça se passe comme ça, alors je
peux continuer à soutenir ma partenaire
“.

Les procureurs, cependant, affirment que Haspil a
détourné 365 000 euros à son patron
, une fraude que Fahim
Saleh avait découverte et pour laquelle il comptait porter plainte.
Haspil craignait que Marine découvre cette dette et qu’il ne puisse
plus l’entretenir.

“C’est dur pour moi de décrire comment j’ai fait ça”

Le jour du meurtre, Haspil a quitté son appartement de Brooklyn
et a pris un
Uber
pour se rendre à un magasin de bricolage à Manhattan.
Là, il a acheté des produits de nettoyage et une scie
électrique, qu’il a utilisés pour démembrer le corps de
Saleh
. “J’ai commencé à le découper“, a-t-il
avoué en audience. “C’est dur pour moi de décrire
comment j’ai fait ça parce que je ne ressentais pas grand-chose. Je
me sentais vide
“.

Il a interrompu son acte macabre lorsque la batterie de la scie
électrique s’est épuisée. Haspil est alors retourné au
magasin pour acheter une nouvelle batterie
. Son plan a été
contrecarré lorsqu’un membre de la famille de Saleh est arrivé sur
les lieux et a découvert la scène d’horreur.

Des troubles émotionnels extrêmes comme
ligne de défense

Tyrese Haspil a plaidé non coupable des accusations de meurtre
au premier degré. Ses avocats cherchent à requalifier les charges
en homicide involontaire, mettant en avant des
troubles émotionnels extrêmes“. Selon
eux, Haspil était obsédé par l’idée de faire de l’anniversaire de
sa petite amie une journée inoubliable, comprenant des activités
coûteuses et des cadeaux somptueux.

En plus du meurtre, le jeune homme avait prévu une journée au
spa, une séance de kickboxing, une croisière au coucher du soleil
et d’autres excursions luxueuses pour Marine. Six heures
après le crime, il a même commandé un gâteau personnalisé pour
célébrer l’événement.

Author: Closermag.fr

EN BREF

  • Tyrese Haspil a attaqué son patron, Fahim Saleh, avec un
    taser suite à un commentaire sur les mesures contre la COVID-19,
    selon Paris Match.
  • Haspil a justifié le meurtre de Saleh par la nécessité de
    cacher une fraude de 365 000 euros et de maintenir son train de vie
    avec sa petite amie.
  • Les avocats de Haspil plaident pour une réduction des
    charges en mettant en avant des “troubles émotionnels extrêmes”
    liés à la pression de satisfaire sa petite amie.

Selon les déclarations de Haspil, tout a commencé lorsque Fahim
Saleh a fait un commentaire anodin sur sa tenue, laissant
entendre qu’il prenait très au sérieux les mesures de protection
contre la COVID-19
. Ce commentaire a déclenché une
réaction violente chez Haspil, qui a ensuite attaqué son patron
avec un taser, explique Paris Match. “Il
est sorti de l’ascenseur alors je lui ai mis un coup de taser dans
le dos. Je me souviens l’avoir tasé dans le dos
“, a-t-il
confié à son avocat.

Les autorités ont retrouvé une scie électrique dans
l’appartement de Saleh, situé dans le Lower East Side de Manhattan,
acheté pour environ 2 millions d’euros. Saleh, entrepreneur
d’origine bangladaise, était connu pour avoir lancé
Gokada
, une application de partage de deux-roues et de
livraison à domicile au
Nigeria
.

“Si je le tue, je n’ai pas à le rembourser”

Les avocats de Tyrese Haspil ont argumenté que leur client
traversait une période d’extrême détresse émotionnelle.
Haspil a justifié ses actes par la pression financière
qu’il ressentait de la part de sa petite amie française,
Marine
, à qui il se sentait obligé d’offrir des cadeaux
luxueux pour maintenir l’illusion d’une richesse. “Si
je le tue, je n’ai pas à le rembourser
“, a-t-il
expliqué au tribunal. “Et si ça se passe comme ça, alors je
peux continuer à soutenir ma partenaire
“.

Les procureurs, cependant, affirment que Haspil a
détourné 365 000 euros à son patron
, une fraude que Fahim
Saleh avait découverte et pour laquelle il comptait porter plainte.
Haspil craignait que Marine découvre cette dette et qu’il ne puisse
plus l’entretenir.

“C’est dur pour moi de décrire comment j’ai fait ça”

Le jour du meurtre, Haspil a quitté son appartement de Brooklyn
et a pris un
Uber
pour se rendre à un magasin de bricolage à Manhattan.
Là, il a acheté des produits de nettoyage et une scie
électrique, qu’il a utilisés pour démembrer le corps de
Saleh
. “J’ai commencé à le découper“, a-t-il
avoué en audience. “C’est dur pour moi de décrire
comment j’ai fait ça parce que je ne ressentais pas grand-chose. Je
me sentais vide
“.

Il a interrompu son acte macabre lorsque la batterie de la scie
électrique s’est épuisée. Haspil est alors retourné au
magasin pour acheter une nouvelle batterie
. Son plan a été
contrecarré lorsqu’un membre de la famille de Saleh est arrivé sur
les lieux et a découvert la scène d’horreur.

Des troubles émotionnels extrêmes comme
ligne de défense

Tyrese Haspil a plaidé non coupable des accusations de meurtre
au premier degré. Ses avocats cherchent à requalifier les charges
en homicide involontaire, mettant en avant des
troubles émotionnels extrêmes“. Selon
eux, Haspil était obsédé par l’idée de faire de l’anniversaire de
sa petite amie une journée inoubliable, comprenant des activités
coûteuses et des cadeaux somptueux.

En plus du meurtre, le jeune homme avait prévu une journée au
spa, une séance de kickboxing, une croisière au coucher du soleil
et d’autres excursions luxueuses pour Marine. Six heures
après le crime, il a même commandé un gâteau personnalisé pour
célébrer l’événement.

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