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Mort de Patrick Font : l’humoriste a fait quatre ans de prison pour pédophilie

Author: Closermag.fr

Patrick Font, décédé ce vendredi 6 avril, avait été condamné à six ans de prison ferme pour “attouchements” sur mineurs. L’humoriste et chansonnier avait finalement purgé quatre ans et deux mois.

Quatre ans derrière les barreaux. Ce vendredi 6 avril, la famille de Patrick Font a annoncé sa mort à l‘AFP. D’après son ami Daniel Gros interrogé par plusieurs médias, l’humoriste est décédé des suites d’une longue maladie du foie, à l’hôpital de Chambéry. Connu pour ses sketches et ses chroniques sur France Inter ou encore Charlie Hebdo, des pages sombres constituent également le roman de sa vie. En effet, Patrick Font, fondateur d’un théâtre alternatif destiné aux adolescents, dans une ferme aux Villards-sur-Thônes, donnait des leçons de théâtre, de 1992 à 1995. Comme l’indique L’Express dans un article daté de 2008, ses cours s’étaient rapidement terminés en soirées pendant lesquelles, allongé à côté de ses élèves, le professeur caressait les enfants. Des mineurs âgés de 9 à 12 ans, détaille l’hebdomadaire. Les familles de douze d’entre eux ont avaient alors porté plainte contre lui. Au tribunal, l’humoriste avait reconnu les faits : “J’ai dérapé. J’ai été emporté dans un torrent”, avait-il déclaré. En mars 1998, Patrick Font avait alors été condamné à six ans ferme, puis avait purgé quatre ans et deux mois de prison.

Comme le souligne Libération dans un article publié en 2009, son penchant pour les plus jeunes que lui avait commencé dès l’enfance : “Il s’en souvient assez bien : c’était en août 1953, il allait avoir treize ans. Sur un chemin de Haute-Savoie, où il vit alors, il surprend deux petits enfants à moitié nus. Ça le remue, d’une façon étrange. Quelques mois plus tard, à Morzine où ses parents viennent de s’installer, il flashe sur la petite voisine. Elle a six ans et demi… Les copains de Patrick commencent à le regarder avec des yeux ronds : c’est comme ça qu’il découvre que son goût n’est pas dans la norme”, écrit le journal. Sur scène, accompagné de Philippe Val dans les années 70, il lançait des vannes très douteuses :

“Ce qu’est bien avec les filles de huit ans, c’est que ça laisse pas de poils entre les dents”, dans le texte. Des mots qui, à l’époque ne dérangeaient pas plus que ça.

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